1. Le plaisir est de courte durée, le bonheur de longue

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2. Le plaisir est viscéral, le bonheur plus spirituel

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3. Le plaisir s’obtient en prenant, le bonheur s'apparente plutôt à donner

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4. Le plaisir peut s’obtenir seul, le bonheur est généralement ­atteint au sein d’un groupe social 

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5. Le plaisir peut s’obtenir grâce à des substances, ce n’est pas le cas du bonheur

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6. Le plaisir extrême peut conduire à l’addiction, c’est par exemple le cas pour l’alcool, la cocaïne, la nicotine et     d’une manière générale pour les comportements susceptibles de procurer un plaisir ­immédiat comme l’utilisation des réseaux ­sociaux ou des jeux vidéo, le shopping, le jeu, … Pour tout cela, il existe une forme d’addiction, mais il n’y a rien qui ressemble à une addiction au bonheur.

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7. Plaisir et bonheur dépendent de deux neurotransmetteurs distincts : dopamine pour le plaisir, sérotonine pour le bonheur. Le plaisir et le bonheur sont localisés dans deux sites distincts du cerveau, mobilisent deux modes d’action différents, deux types de récepteurs différents. Le neurotransmetteur impliqué dans le sentiment de plénitude et de contentement, la sérotonine, a un fonctionnement beaucoup plus complexe que la dopamine. 

d’après Robert H. Lustig : The Hacking of the American Mind (Penguin, 2017, non traduit).